1er
exportateur mondial en semences agricoles
1er
producteur européen
372 000
hectares de production
3,9 Mds €
de chiffre d’affaires
16 600
agriculteurs multiplicateurs
Une filière semence structurée et dynamique
De nombreux acteurs structurent la filière semence, allant de la sélection variétale à l’utilisation des semences
Source : SEMAE, novembre 2024
69 entreprises de sélection
Près de 16 600 agriculteurs multiplicateurs
253 entreprises de production, en charge du nettoyage, du conditionnement et de la commercialisation des semences produites par les agriculteurs multiplicateurs
Analyse des lots de semences par des laboratoires, selon des règles et normes officielles
5592 distributeurs, commercialisant les semences vers les utilisateurs
390 000 agriculteurs utilisateurs et plus de 16,5 millions de jardiniers amateurs et professionnels
source UFS
Les organisations professionnelles
L’AGPM maïs semence rassemble des agriculteurs multiplicateurs qui produisent de semences de maïs et de sorgho en France, fédère des syndicats sur l’ensemble du territoire français, défend les revenus des producteurs auprès des partenaires établissements, des pouvoirs publics et des sociétés de service à l’agriculture.
La FN3PT, est une organisation professionnelle agricole française qui regroupe et coordonne l’activité des producteurs français de plants de pomme de terre certifiés. La FN3PT assure une mission de recherche appliquée, en tant qu’institut technique agricole et membre de l’Association de coordination technique agricole (ACTA), promeut et défend les intérêts des producteurs et de la filière.
Association coopérative agricole de production et de commercialisation de semences de chanvre à destination des marchés industriels et bio-sourcés, la coopérative Hemp-it a été reconnue organisation de producteurs début 2024. HEMP-it sélectionne des semences, produit et commercialise les semences de ses adhérents et propose une offre de semences qui répond à des utilisations très variées (débouché fibre, paille, graine…).
Installé depuis 1987 à Brain-sur-l’Authion (Maine-et-Loire), au cœur de la vallée de l’Authion, le laboratoire Labosem réalise des analyses de caractérisation de lots de semences brutes récoltées dans le cadre des procédures d’agréage prévues dans les contrats de multiplication.
Le laboratoire propose également des prestations complémentaires sur des lots de semences triés : contrôle qualité en sortie d’usine, contrôle de stocks et contrôle d’achats.
En parallèle, Labosem offre des services de triage de petits lots de semences ainsi que des activités de recherche et développement.
L’entreprise, constituée en SAS détenue à 95 % par la FNAMS, est agréée CIR et bénéficie d’une triple accréditation pour ses activités d’analyses, incluant l’accréditation ISTA qui lui permet d’éditer des bulletins internationaux pour ses clients.
Des obtenteurs aux utilisateurs, en passant par les agriculteurs multiplicateurs et les entreprises semencières, les principaux acteurs de la filière semence sont réunis au sein de SEMAE. Il s’agit de l’interprofession des semences et plants. Véritable représentante des acteurs de la filière semences française, SEMAE a pour mission de :
- Permettre le dialogue et les échanges entre les différents acteurs de la filière semence mais également avec les pouvoirs publics et de porter les décisions prises ;
- Promouvoir la filière semence en France mais aussi à l’étranger ;
- Contrôler la production de semences, mission de service public assurée par la Direction de la qualité et du contrôle officiel, et s’assure de la bonne qualité et de la conformité des semences de l’implantions à la livraison des lots de semences.
SEMAE est organisé en neuf sections qui correspondent aux 8 grands groupes d’espèces : céréales à paille et protéagineux, semences fourragères et à gazon, plantes potagères et florales, betteraves et chicorée industrielle, maïs et sorgho, plants de pomme de terre, lin et chanvre, plantes oléagineuses. En 2021, une nouvelle section dite “diversité des semences” a vu le jour.
La FNAMS siège au CA de SEMAE, depuis sa création, via les agriculteurs représentants dans les sections.
Les agriculteurs multiplicateurs sont également représentés par d’autres organisations agricoles au sein de SEMAE. C’est le cas des producteurs de semences de maïs et sorgho, lin et chanvre, oléagineux et de plants de pomme de terre.
De nombreux sujets techniques, économiques, de communication ou règlementaires sont discutés au sein de SEMAE. Ces débats font émerger des propositions communes au service du collectif : agriculteurs multiplicateurs, agriculteurs utilisateurs entreprises, jardiniers amateurs, grand public… et nous permettent d’élaborer les programmes d’expérimentation à mener pour faire face aux contraintes et satisfaire les marchés.
Comment se déroule la commercialisation des semences ?
Pour être commercialisée au sein de l’UE, une variété nouvelle doit obligatoirement être inscrite au catalogue national de l’un des Etats Membres. Elle doit pour cela passer avec succès deux épreuves : la DHS (distinction, homogénéité, stabilité) et (pour les espèces agricoles) la VAT (en France, la réglementation prévoit déjà de tester la valeur environnementale des variétés d’espèces agricoles, on parle alors de VATE).
Les catalogues européens (grandes cultures, potagères, fruitières) reprennent les catalogues nationaux, et répertorient ainsi toutes les variétés autorisées à la commercialisation sur le territoire de l’Union européenne.
Le catalogue français est géré par le CTPS (Comité technique permanent de la sélection), sous tutelle des Ministères de l’Agriculture et des Finances, qui étudie et propose aux pouvoirs publics les orientations en matière de sélection et de production de semences.
Le CTPS propose à l’État l’inscription des variétés sur les listes du Catalogue Officiel français. En France l’office d’examen pour les études de DHS et de VATE est le Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences (GEVES).
L’épreuve de distinction homogénéité stabilité a pour but de vérifier que la variété est distincte de toutes les variétés notoirement connues, et qu’elle est suffisamment homogène pour garantir sa stabilité dans le temps et pour permettre sa description.
L’épreuve de la DHS suit des protocoles standardisés au sein de l’Europe par l’Office communautaire des variétés végétales (OCVV). L’épreuve de la valeur agronomique et technologique (VAT/VCU) est rendue obligatoire pour les espèces de grande culture par les textes européens.
Cette épreuve permet de garantir qu’une nouvelle variété arrivant sur le marché apporte un progrès (en termes de rendement, de résistance aux maladies… par exemple) par rapport aux variétés déjà existantes.
Cependant, chaque pays est libre de fixer les méthodes et les critères pour évaluer cette valeur.
L’UFS, organisation professionnelle, représente 118 entreprises semencières implantées en France. Elle a vu le jour en 2009 et a pour mission de :
- Promouvoir les métiers des entreprises semencières et leur savoir-faire ;
- Représenter ses adhérents ;
- Mettre à disposition de ses adhérents, des services d’expertise et les accompagner dans les enjeux rencontrés au quotidien.
La FNAMS travaille en collaboration avec l’UFS sur des sujets tels que la promotion des métiers et des techniques de production ainsi que les environnements réglementaires et économiques.
Les atouts de la filière semences française
Outre son organisation, la filière semences française présente de nombreux atouts qui en font une référence mondiale.
Grâce à un réseau d’agriculteurs expert et d’une longue tradition en matière de sélection variétale.
Grâce à une diversité de sols et de climats qui abritent chacun leurs productions.
La filière investit 11 % de son chiffre d’affaires dans la recherche. Cet investissement permet de développer des variétés performantes.
Chaque variété destinée au marché professionnel doit faire l’objet d’une inscription pour être commercialisée et avoir été contrôlée ou certifiée pour certaines espèces.
Les défis du secteur des semences
Le secteur des semences et plants en France est confronté à de multiples défis.
- Garantir la souveraineté semencière et alimentaire : La production de semences doit répondre à une demande alimentaire mondiale croissante
- Faire face à la raréfaction des ressources : La préservation des sols, de l’eau et de l’énergie sont des enjeux majeurs pour garantir la pérennité de la production de semences.
- S’adapter au changement climatique : via de nouvelles variétés et un changement dans les pratiques culturales
- Contribuer à la transition agro-écologique : en réduisant l’utilisation des engrais, des produits phytopharmaceutiques de synthèse et en augmentant la part des surfaces en agriculture biologique.
La juste rémunération des agriculteurs et l’attractivité des métiers du secteur des semences font aussi partie des préoccupations de l’interprofession.
